En 2024, la Direction Générale des Migrations (DGM) a renvoyé dans leur pays d’origine 276,215 haïtiens (déportation et rapatriement), qui étaient en situation migratoire irrégulière sur le territoire dominicain.
1er trimestre (janvier-mars) : 48,344 haïtiens (17,5%) ;
2e trimestre (avril-juin) 62,446 haïtiens (22,6%) ;
3e trimestre (juillet-septembre) : 71,414 haïtiens (25,8%) ;
4e trimestre (octobre-décembre) : 94,223, haïtiens (34,1%) depuis la décision du 3 octobre 2024 du Conseil national de sécurité et de défense de retourner dans leur pays d’origine jusqu’à 10,000 haïtiens par semaine en situation migratoire irrégulière pour faire face à un « excès » de migrants haïtiens en République Dominicaine selon Homero Figueroa, Porte-parole du Gouvernement.
Malgré les témoignages, plaintes et critiques des organisations de droits humain sur les violations de leurs droits dont sont victimes les haïtiens déportés, la DGM affirme que ces retours de migrants illégaux dans leur pays d’origine s’effectue dans le respect des droits humains et des accords internationaux dont le pays est signataire, conformément à la politique et aux directives du Président Luis Abinader.
Par ailleurs, la DGM a annoncé qu'au dernier trimestre 2024, une revue exhaustive de l'organisation et des procédures de la DGM a été réalisée en vue d’une réorganisation afin qu'elle puisse se conformer avec la mission qui lui est assignée par la Constitution et la loi.
Outre la réorganisation de la DGM, la collaboration sera accentuée avec les ministères de la Défense, du Travail, des Affaires Étrangères, de l'Intérieur et de la Police, de l'Agriculture, du Conseil national de l'enfance, la Commission électorale centrale et les organisations internationales, avec une représentation liée aux questions d’immigration.
Explosioninfo Médias/ Actualités
