Par : RENÉ Wil-Neau explosioninfo
Les dernières pluies qui se sont abattues sur le Haut-Nord-Est ont emprisonné la vie des habitants d'Acul-Samedi, Vallières et ceux de Monbin-Crochu.
Le mauvais état de la route de Vallières affecte gravement l'économie de cette région. Ce tronçon reliant Acul-Samedi, Vallières jusqu'à Monbin-Crochu, déjà tristement célèbre pour son état critique, a une nouvelle fois été le théâtre de scènes de chaos. Un camion transportant du charbon, ainsi que plusieurs autres, se sont retrouvés enfoncés dans la boue à cause de l'état impraticable de la route. Les témoignages des riverains, des chauffeurs de camion et des taxis motos sont unanimes : la route est devenue catastrophique. Avec les récentes pluies, les nids de poule et les canaux enfouis au milieu de la route par les eaux de pluie se transforment en véritables fossés, rendant tout passage extrêmement dangereux.
À l'approche de la fête patronale de la zone (22 janvier), cette situation désastreuse relance le débat sur la nécessité urgente de réhabiliter l'axe routier d'Acul-Samedi en passant par Vallières pour se rendre à Monbin-Crochu, afin de garantir également un trafic fluide pour les passagers du département du Centre qui fréquentent ce tronçon routier pour se rendre dans la ville frontalière de Ouanaminthe.
La population de l'arrondissement de Vallières ne cesse de solliciter l'aide du Ministère des Travaux Publics, Transports et Communication (MTPTC) pour une action concrète en faveur de la réhabilitation de ce tronçon routier.
La situation des routes en Haïti, et plus particulièrement celle du tronçon reliant Vallières à Acul-Samedi et Monbin-Crochu, illustre parfaitement les défis auxquels le pays est confronté en matière d'infrastructures. Les récentes intempéries ont mis en lumière l'état catastrophique de cette route, révélant non seulement une négligence chronique mais aussi un manque flagrant de réponse aux besoins urgents des habitants.
Les habitants de ces localités sont pris au piège dans un cycle de désespoir, où les pluies torrentielles transforment leurs routes en véritables bourbiers. Les témoignages des riverains, des chauffeurs de camion et des taximen décrivent une réalité alarmante : la route, déjà connue pour son délabrement, est devenue impraticable. Les véhicules, y compris ceux transportant des marchandises essentielles comme le charbon, se retrouvent souvent coincés, bloquant ainsi le commerce local et aggravant la situation économique déjà précaire de la région.
Ce tronçon routier est crucial non seulement pour les résidents locaux mais aussi pour les passagers qui transitent entre le département du Centre et la ville frontalière d'Ouanaminthe. À l'approche de la fête patronale, l'importance d'une infrastructure routière adéquate devient encore plus évidente. Malheureusement, au lieu de célébrer cet événement culturel, les habitants doivent faire face à des conditions de déplacement dangereuses et imprévisibles.
Le manque d'intervention du Ministère des Travaux Publics, Transports et Communication (MTPTC) souligne une inaction persistante face à une crise qui semble s'aggraver de jour en jour. Les appels à l'aide se multiplient, mais les réponses concrètes se font attendre. Cette situation n'est pas seulement un problème local ; elle représente un symptôme des lacunes systémiques dans la gestion des infrastructures publiques en Haïti.
En conclusion, l'état désastreux de la route reliant Acul-Samedi, Vallières et Monbin-Crochu est un reflet accablant des défis structurels auxquels Haïti fait face. La négligence des infrastructures essentielles compromet non seulement l'économie locale mais aussi la sécurité et le bien-être des citoyens. Il est impératif que les autorités prennent conscience de cette réalité et agissent rapidement pour remédier à cette situation inacceptable. Les habitants de cette région méritent mieux, et il est temps que leur voix soit entendue.
Explosioninfo Médias/ Actualités
