Les 10 et 11 juin 2024, une trentaine de journalistes se sont réunis à Cap-Haïtien pour une formation organisée par l'UNESCO, l'Observatoire de la Santé et du Climat en Haïti (OSCH) et l'Union des journalistes du Nord d'Haïti (UJNH). Sous le thème « Former des journalistes pour sauver des vies », cette session de deux jours a mis l'accent sur la sécurité, les techniques de protection et les premiers secours, avec pour objectif de renforcer le professionnalisme et la sécurité des journalistes haïtiens.
Cap-Haïtien, le 12 juin 2024.-
Les 10 et 11 juin 2024, une initiative marquante a eu lieu dans la ville de Cap-Haïtien, où l'UNESCO (Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture), en collaboration avec l'Observatoire de la Santé et du Climat en Haïti (OSCH) et l'Union des journalistes du Nord d'Haïti (UJNH), a organisé une formation de deux jours pour une trentaine de journalistes. Intitulée « Former des journalistes pour sauver des vies », cette session de formation visait à renforcer les compétences des journalistes en matière de sécurité, de techniques de protection et de premiers secours.
La représentante de l'UNESCO en Haïti, Tattiana Villegas, a inauguré la séance par vidéoconférence, soulignant dans son discours l'importance capitale de cette formation. Elle a déploré le taux alarmant de journalistes haïtiens victimes d'agressions et d'incidents dans l'exercice de leur profession. Son intervention a mis en lumière la nécessité d'améliorer les conditions de travail et la sécurité des journalistes pour assurer une presse libre et sécurisée en Haïti.
Le commissaire Bio Moncher, représentant la direction départementale de la police du Nord, a également pris la parole. Il a plaidé pour la création d'une tribune commune entre la presse, la police et le système judiciaire afin de favoriser une collaboration plus étroite et efficace, au bénéfice de la population. M. Moncher a recommandé l'organisation de sessions de formation conjointes entre les journalistes et les forces de l'ordre, soulignant que bien que la cohabitation entre la presse et la police soit souvent complexe, elle reste néanmoins réalisable.
L'un des participants, James Jean Pierre, secouriste et ambulancier, a salué l'initiative, la qualifiant de réussite. Il a mis en avant la nécessité de former des journalistes aux techniques de sauvetage, afin qu'ils puissent intervenir et aider autrui en situation de crise. Cette formation, qui a déjà eu lieu à Port-au-Prince, se déplacera ensuite vers le Sud pour continuer à former des journalistes de cette région.
Les participants ont unanimement applaudi cette initiative, appréciant la qualité et la pertinence des enseignements dispensés. Les dirigeants de l'UJNH ont exprimé leur gratitude envers l'UNESCO et ont affirmé leur détermination à poursuivre ces séries de formations. Selon les membres du comité de l'organisation de presse départementale, la formation des journalistes constitue le pilier de leur mission pour promouvoir un journalisme plus professionnel et sécurisé.
Il convient de rappeler que l'UJNH, en collaboration avec la canadienne Annik Chalifour, a déjà organisé une session de formation intensive de plus de deux mois pour les journalistes du Département du Nord. Cette nouvelle initiative s'inscrit dans la continuité de leurs efforts pour renforcer les compétences et la sécurité des journalistes en Haïti, contribuant ainsi à une meilleure information et à une société mieux informée.
Cette formation de deux jours marque une étape importante dans le renforcement des capacités des journalistes haïtiens, en particulier ceux du Nord. En les équipant des connaissances nécessaires en matière de sécurité et de premiers secours, elle vise non seulement à protéger les journalistes eux-mêmes mais aussi à les préparer à intervenir efficacement en situation d'urgence, faisant d'eux des acteurs clés dans la protection et la sauvegarde des vies humaines.
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La Rédaction de StandardMania
