Scandale au Tribunal de Première Instance de Fort-liberté : Corruption rampante, dysfonctionnement inacceptable et urgence de réformes judiciaires
Ouanaminthe Nord-Est,Ce dimanche 07 avril 2024----
Par : CERSINE Villardouin
La rédaction du Journal Explosioninfo a été saisie le samedi 06 avril 2024 par des représentants des sociétés civiles du département du Nord-Est, dénonçant le Doyen Wilfrid Brutus du tribunal de première instance de Fort-liberté pour corruption, gabegie administrative, et le dysfonctionnement généralisé du tribunal, caractérisé par un manque d'éthique professionnelle.
Les représentants des sociétés civiles du département du Nord-Est accusent le Doyen Wilfrid Brutus de participer activement aux opérations de dépossession des terres à Trou du Nord. Le Doyen est accusé de vendre des ordonnances et de percevoir des pots-de-vin des dépossessionneurs. Malgré l'absence de titres de propriété légaux, le Doyen décide arbitrairement de la propriété des terres, enfreignant les directives de la Direction Générale des Impôts (DGI). De plus, le tribunal exige des frais élevés pour les convocations dans les affaires familiales et de violence conjugale, privant ainsi les femmes les plus démunies de leur accès à la justice.
Le commerce au sein du tribunal ne s'arrête pas là : la secrétaire Modelène Paul est accusée de recevoir des pots-de-vin des victimes de violence pour organiser les convocations, tandis que la Dame Shelda est citée comme une des victimes de cette recherche incessante d'argent. Selon un représentant de JILAP, seul l'argent semble compter pour le Doyen Wilfrid Brutus, qui délivre des ordonnances de déguerpissement et d'apposition de scellés de manière arbitraire, sans réelle base légale selon la note de la société.
Le personnel du tribunal, sous la direction du Doyen "Raze raz", témoigne unanimement de son comportement prédateur envers l'argent. Le manque de transparence et les abus perpétrés par le Doyen ont conduit à une perte totale de respect de la part du personnel et des justiciables. Les représentants des sociétés civiles du Nord-Est ont alerté plusieurs organisations nationales et internationales sur cette situation alarmante, mettant en lumière la corruption, la gabegie administrative et le dysfonctionnement généralisé du tribunal de Fort-liberté.
Rappelons que sur les terres de colonie agricole (bien rurale de famille à Savane au-lait ( prévoyance )) également 2 Octobre 2014,
les Gérald Joseph et alliés auraient fait mettre en circulation un jugement qui serait rendu par le TPI de Fort-liberte en ses attributions civiles ordinaires, daté du jeudi deux (02) Octobre 2014 en plaine période de vacance judiciaire ; donc, durant la fermeture des tribunaux (ce, en violation de l'article 75 de la loi Organique du 22 Août 1995) - et que, nonobstant la requête administrative adressée par L'INARA au Doyen du TPI de Fort-liberte selon que celui-ci passe des instructions au Greffe pour l'obtention d'une expédition laquelle expédition que L'INARA n'a pu obtenir jusqu'à date le cahier ou le registre est introuvable dit le Doyen verbalement sans vouloir le confirmer par écrit.
Face à ces révélations, des représentants nombreux membres de la société civile se demandent : la justice fonctionne-t-elle réellement dans le département du Nord-Est, ou est-elle simplement un instrument de corruption et d'abus de pouvoir ?
Ces révélations choquantes sur les pratiques corrompues et le dysfonctionnement généralisé du tribunal de première instance de Fort-liberté soulignent l'urgence d'une réforme judiciaire profonde dans le département du Nord-Est, voire à l'échelle nationale. Il est impératif que les autorités compétentes prennent des mesures immédiates pour restaurer l'intégrité et l'efficacité du système judiciaire. Cela pourrait impliquer la mise en place de mécanismes de surveillance indépendants, une révision des procédures administratives et une formation approfondie du personnel judiciaire sur les normes éthiques et professionnelles. Sans une action concertée et déterminée, la confiance du public dans l'institution judiciaire risque de continuer à s'éroder, compromettant ainsi les fondements mêmes de l'État de droit en Haïti.
Le journal a contacté le doyen Wilfrid Brutus aux deux numéros de téléphone 42066191 / 48762772, Il n'y a pas eu de réponse.
Le journal reste ouvert car vous avez le droit de répondre.
A suivre............
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