Le congrès National Ouanaminthe exige encore un Gouvernement bicéphale avec un Président issu de la Cour de Cassation et un Premier Ministre de Consensus pour remplacer Ariel Henry.
Dans une conférence de presse donnée ce jeudi 7 mars 2024 à l'hôtel Montana sur la situation actuelle du Pays depuis la levée de bouclier des Gangs armés à Port-au-Prince qui prennent en otage des commissariats, incendient d'autres et des sous-commissariats. Ils arrivent à même attaquer l'aéroport international Toussaint Louverture où un avion commercial sur le Tarmac de l'aéroport a été touché, un agent de police et une employée d'une compagnie aérienne ont été victimes de balles des bandes armées.
48 heures plus tard, les bandes armées ont attaqué le plus grand centre carcéral d'Haïti et libèrent près de 3600 détenus et sur un total de 3700 , dont il ne reste qu'une centaine de prisonniers au Pénitencier national d'Haïti et parmi les prisonniers restant, on des prisonniers malades qui ne peuvent pas s'évader, des hautes personnalités politiques, dont Cholzer Chancy qui est un Président de la chambre des députés et autres qui ne veulent pas prendre le risque.
Et enfin, les 17 colombiens qui ont été arrêtés dans le cadre du dossier de l'assassinat du Président Jovenel Moïse en date du 7 juillet 2021 en sa résidence à Pèlerin 5.
Tous ces événements se passent en absence du PM de Facto Ariel Henry qui était en voyage à Guyane et au Kenya dans le cadre du dossier de la Mission Multinationale de Soutien à la Sécurité en Haïti.
Les autorités haïtiennes du territoire sont dépassées par les évènements et ne peuvent pas prendre des mesures proportionnelles pour stopper la fureur des gangs armés qui réclament le départ d'Ariel Henry au pouvoir, en disant DDN " Deyò deyò nèt".
Effectivement Ariel Henry, depuis lors, bloqué à l'étranger et ne peut pas mettre les pieds en Haïti, malgré les diverses tentatives deshonorantes et humiliantes, 8 jours après, les Gangs armés ont interdit le PM Ariel Henry de retourner dans le pays. La population a répondu à l'appel, à travers tout le pays, la population est très vigilante pour surveiller une éventuelle rentrée clandestine d'Ariel Henry dans le pays.
Au Cap, la population a organisé des soirées de veille pour contrôler l'arrivée d'Ariel Henry dans le pays. A Jacmel, aux Cayes, c'est la même chose. À Port-au-Prince, c'est encore pire. Les Gangs armés ont juré qu'Ariel Henry ne peut pas se permettre de mettre les pieds en Haïti. Entre temps, Ariel Henry se transforme en oiseau hibernant qui n'a pas de destination fixe. A chaque qu'il arrive dans un endroit, on le chasse, comme un oiseau de mauvaise augure.
Les États Unis jouent la carte diplomatique dans ce dossier. Tantôt, ils disent se dessodaliser d'Ariel Henry et demande sa démission. Tantôt, ils exigent à Ariel Henry de remettre sa démission. Une chose qu'Ariel Henry refuse. Entre temps, Ariel Henry devient un colli encombrant entre les mains de la communauté internationale. Tandis qu'en Haïti, l'évolution de la situation politique dévient de plus en plus en polluante.
Des entités, ça et là veulent profiter de la situation pour présenter une résolution de sortie de Crise. Parmi, les éléments les plus connus, on peut citer Moïse Jean Charles et Guy Philippe qui ont présenté un Conseil Présidentiel de 3 membres pour installer au pouvoir.
CARICOM de son côté ne se laisse pas indifférent, non seulement rencontre des potentiels acteurs de la classe politique haïtienne pour trouver une solution à la Crise haïtienne et aussi, il propose un Conseil Présidentiel de 5 membres pour résoudre la Crise haïtienne. Aucune solution à la Crise haïtienne n'est adoptée.
Entre temps, les membres du congrès National Ouanaminthe pour la Nouvelle Haïti se renforcent en essayant à travers le comité de suivi de la Résolution finale du Congrès multiplient les contacts et organisent des rencontres sur l'application de la Résolution finale du Congrès National Ouanaminthe comme la seule alternative viable sur le terrain politique haïtien pour résoudre durablement et l'haïtienne la crise que connait Haïti depuis des lustres.
Voilà, ce jeudi 7 Mars 2024, les membres du comité de suivi de la Résolution Finale du Congrès National Ouanaminthe pour la Nouvelle Haïti a présenté une conférence pour exiger la mise en place d'un gouvernement bicéphale pour remplacer Ariel Henry au pouvoir avec un Président issu de la Cour de Cassation choisi parmi les juges régulièrement nommés et un Premier Ministre de Consensus national pour remplacer Ariel Henry au pouvoir et résoudre le problème de l'insécurité et organiser des élections en un temps record pour remmener le pays à l'ordre constitutionnel et institutionnel, parce que depuis près de 3 ans on assiste à un système d'anarchie dans le pays.
Les congressistes, Ex député Serge Jean Louis, le Dr Frantz Large et les autres Panelistes n'ont pas utilisé les langues de bois pour présenter la résolution finale du Congrès National Ouanaminthe pour la Nouvelle Haïti comme une résolution qui est constitutionnelle, institutionnelle, consensuelle, participative et démocratique pour résoudre la Crise haïtienne à l'haitienne sans avoir besoin d'aller chercher la solution à la Crise haïtienne ailleurs, ni au sein de la CARICOM, ni en Amérique. Car la solution idéale à la Crise haïtienne doit passer par l'application de la Résolution finale du Congrès National Ouanaminthe pour la Nouvelle Haïti qui prône un Gouvernement bicéphale avec un juge issu de la Cour de Cassation choisi parmi les juges régulièrement nommés et un Premier Ministre de Consensus pour remplacer Ariel Henry dont son mandat consensuel arrivait à terme depuis le 7 février 2024 et qui malgré coincé à l'étranger refuse de remettre sa démission.
Ulysse Jean Chenet
Rédacteur
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