Le CEP n'est pas l'urgence de l'heure, déclare Ulysse Jean Chenet, le numéro 1 du Mouvement Point Final.
L'annonce des processus de la mise en place d'un CEP par le regime de Facto de Ariel Henry défraie la chronique dans la Presse haïtienne. Comme si personne ne comprend rien dans les jeux malins du pouvoir en place.
C'est
Juste une man-oeuvre politicienne pour garder le pouvoir au-delà de 7 février 2024 qui sera la fin du mandat Ariel Henry au regard de son accord du 21 décembre 2022 , publié au journal officiel du Pays, le 3 janvier 2023.
Le temps ne s'y prête pas pour parler des élections actuellement dans le pays.
Il faut résoudre le problème de l'insécurité d'abord, ensuite résoudre la crise politique à travers un consensus largement large pour mettre en place un gouvernement de transition bicéphale , organiser un Congrès politique pour aboutir à un Pacte de gouvernabilité et un nouveau projet de société à l'horizon de 2054, lancer des programmes d'apaisement social pour combattre la faim et l'extrême pauvreté dans le pays. La mise en place du CEP et l'organisation des élections viendront en dernier lieu.
Parce que, depuis après la chute du régime dictatorial des Duvalier, l'organisation des élections en Haïti a été toujours un vecteur qui favorise ou qui aggrave les crises politiques dans le pays.
On peut se souvient des élections de Novembre 1988; les élections de 1995; les élections de 2000; les élections de 2006; les élections de 2011 et les élections de 2016. Toutes ces élections ont favorisé l'aggravation de la crise socio-politique du pays. Ceci est tellement vrai, la constitution du 29 mars 1987 reconnait qu'un seul Conseil électoral provisoire et on devait par la suite , depuis en 1990 mis sur pied un conseil électoral permanent dans le pays, ce qui n'a jamais été le cas. Pour dire qu'au regard de la Constitution, tous les gouvernements d'après 1991 sont des gouvernements inconstitutionnels et illégaux. On aurait pu arrêter tous les élus issus des autres élections pour usurpation de titres.
Donc, par rapport à la situation actuelle du pays avec une crise chronique et généralisée qui met le pays dans une situation septicémique. Selon , le Coordonnateur général du Mouvement Point Final, Ulysse Jean Chenet, la mise en place d'un CEP bancal n'est pas l'urgence de l'heure, d'ailleurs , sous aucun prétexte , on ne pourrait pas organiser des élections dans le pays avec Ariel Henry pouvoir qui cherche des artifices pour garder le pouvoir au-delà de 7 février 2024 qui sera la fin de son mandat au regard de l'Accord du 21 décembre 2022, publié au journal officiel, le moniteur.
Ulysse Jean Chenet
Coordonnateur du Mouvement Point Final.
(509) 4183 9811/ 4458 0309