Haïti/ Santé : Au milieu de l'insécurité en Haïti, une nouvelle recrudescence du choléra dans la commune de Petit-Goave selon vision Haïtienne des Droits de l'Homme(VHDH). - ExplosionInfo

ExplosionInfo

Le Réseau de l'Information dans le département du Nord-Est d'Haiti.

Post Top Ad

Haïti/ Santé : Au milieu de l'insécurité en Haïti, une nouvelle recrudescence du choléra dans la commune de Petit-Goave selon vision Haïtienne des Droits de l'Homme(VHDH).

Share This




Au milieu de l'insécurité en Haïti, une nouvelle recrudescence du choléra dans la commune de Petit-Goave selon vision Haïtienne des Droits de l'Homme(VHDH).


Vision Haitienne des Droits de l'Homme VHDH invite l'État haïtien, notamment le Ministère de la Santé Publique à intervenir dans toutes les urgences en faveur de la population de Petit-Goave, notamment les populations des 7ème, 8ème, 5ème, 6ème, 4ème section face à l'épidémie de choléra qui s'est déclarée à grande vitesse contre les paysans.

 Pour le seul mois de septembre, il y a environ 50 morts dans la 7ème section et plus de 350 cas suspects, dans la 8ème section, il y a plus de 15 morts et plus d'une centaine de cas suspects, dans la 5ème section il y a des morts et plus de 200 cas suspects pour ne citer que ceux-là.  De nombreuses familles des personnes décédées se sont mises à organiser les funérailles comme d'habitude en buvant du café, de l'eau et en mangeant ensemble; une situation qui propage plus rapidement l'épidémie de choléra.  

Plus de 150 cas suspects ont quitté les sections pour se faire soigner ailleurs.
Les services de l'Etat sont quasiment inexistants dans les sections communales.  La 7ème section dispose d'une infirmière au centre de santé de Delate pour soigner plus de 300 cas suspects.  C'est quasiment la même situation pour les centres de santé de Charye et d'autres zones.  Ces centres de santé fonctionnent déjà avec tous les problèmes qu'ils ne peuvent pas gérer dans ce genre de situation.  Il y a plusieurs autres sections communales qui commencent à attaquer de cette épidémie de choléra et il n'y a même pas de centre de traitement du choléra dans l'une de ces sections.
 
La VHDH a précisé que les autorités de la section communale, comme notamment les CASEC, ne peuvent apporter aucune aide car elles n'en ont pas les moyens et le pouvoir central ne s'est jamais occupé d'elles.
 Selon les casecs et quelques autres personnes de ces sections, si rien n'est fait rapidement, elles risquent d'enregistrer des milliers de morts et cela aura de lourdes conséquences sur les autres communes voisines.
 
Malgré le grand cri lancé tout au long du mois de septembre, le Ministère de la Santé Publique est toujours absent comme premier gardien du droit à la santé.  Les CASEC et les paysans livrent à eux-mêmes.

 La VHDH souhaite que le ministère de la Santé publique prenne d'urgence des mesures concrètes pour sauver la vie de ceux qui ne sont pas encore morts et empêcher la propagation de l'épidémie de choléra dans d'autres zones qui n'ont pas été touchées.
 Mettre en place des centres de traitement du choléra dans les zones stratégiques des sections et y mettre du matériel, des intrants et du personnel pour prodiguer rapidement des soins aux personnes infectées.
 Sensibilisation dans tous les coins des sections communales pour guider les gens sur le comportement à adopter lorsqu'une personne meurt du choléra et pour éviter d'attraper l'épidémie de choléra dans sa consommation et dans les autres activités qu'elle mène.
 
La VHDH demande aux autorités de mettre les moyens à la disposition des CASEC pour faire face à ce genre de situations comme  autorités à proximité des paysans.
 Distribuer en toute urgence de giff, aquatable,  serum oral et autres pour aider la population rurale en eau potable et autres choses qu'elle consommera dans cette situation difficile.



Exposition info Médias/Actualités 

TRADUIRE

Post Bottom Ad

Pages