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Haïti et la République dominicaine : La rivière Massacre rappelle le massacre de 1937 et une éventuelle répétition de l'histoire , suivant le Coordonnateur du Mouvement Point Final, Ulysse Jean Chenet.

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La rivière Massacre rappelle le massacre de 1937 et une éventuelle répétition de l'histoire , suivant le Coordonnateur du Mouvement Point Final, Ulysse Jean Chenet.

CE Mardi 12 Septembre 2023

L'Ile d'Haïti est un territoire unique occupé par deux Républiques depuis le 19ème siècle, la république d'Haïti à l'Ouest et la république dominicaine à l'Est.

C'est un fait normal pour deux républiques qui partagent un même territoire ont des ressources naturelles en commun, dont l'eau.

Il y avait si longtemps qu'on parlait de la guerre de l'eau entre la République dominicaine et la République d'Haïti.
Effectivement , il existe une guerre de l'eau sur l'île d'Haïti, par le fait que d'un côté , on accorde beaucoup d'importance aux ressources naturelles et à la vie ( Rép. Dominicaine ) et de l'autre côté, on néglige tout , même le droit à la vie.( République d'Haïti ).

Mais en ce qui a trait à la rivière massacre de l'ancien nom , rivière dajabon en référence aux poissons d'eau douce qui avaient abondance dans cette rivière.

La rivière massacre a été le siège de l'un des plus grands plus grands massacres de toute l'histoire de l'humanité entre deux pays voisins qui partagent un même territoire. Le massacre de Trujilio de 1937 qui nous rappelle les dérives de la guerre de 100 ans en Europe.
Parce que c'est dans cette rivière qu'on a jeté en majeure partie les 32 000 haïtiens tués dans le massacre du Persil de 1937 sous la gouvernance du Dictateur sanguinaire dominicain, Léonidas Trujilio en octobre 1937.


Aujourd'hui, il n'est pas une question de Persil que les agriculteurs haïtiens ne peuvent pas prononcer convenablement en espagnol, mais il est question maintenant de l'accès à l'eau pour l'irrigation des terres arabes disponibles pour l'agriculture.

Depuis, le Massacre de 1937, le président Jovenel Moïse était le seul président haïtien qui avait voulu exploiter cette rivière pour le développement agricole de cette région frontalière, malgré les grognes des autorités dominicaines.
A noter que cette rivière binationale est exploitée exclusivement par les autorités dominicaines qui ont construit près de 8 canaux d'irrigation attachés à cette rivière.
Tandis qu'en Haïti , l'unique point de rattachement de cette rivière que la population de Wanamente aimerait construire à des fins agricoles , pose beaucoup de problèmes aux autorités dominicaines qui se comportent le maître de l'Ile d'Haïti et qui exigent aux autorités haïtiennes à stopper les travaux de construction du Canal sur la rivière massacre.

D'ailleurs, il y a des conventions internationales disponibles, signées et ratifiées par les autorités des deux pays sur la gestion des ressources naturelles binationales.
Ensuite, il y avait le traité de paix du 21 janvier 1929 sur la délimitation des lignes frontalières des deux républiques à partir de la rivière massacre.

En matière des normes de gestion des ressources en eau, la République dominicaine et la République d'Haïti doivent un protocole d'entente de Gestion équitable des ressources en eau binationales , parce que ces deux républiques partagent plusieurs points d'eau en commun.
D'ailleurs, avec le phénomène du rechauffement climatique , l'eau à travers le monde commence à devenir une ressource très rare et on dit l'eau c'est la vie.
Donc, en matière de gestion des eaux binationales entre la République dominicaine , les tensions sont à peine commencer et demain sera plus triste et la guerre de l'eau est inévitable entre ces deux républiques qui représentent les deux ailes d'un même oiseau qu'on le nomme " l'Ile d'Haïti ".

Il faut signaler et saluer le courage de la population de Ouanaminthe qui veut prendre son destin en main dans un contexte de crise sociale, économique , politique et sécuritaire très difficile.
Le Mouvement Point Final veut saluer particulièrement, les notables suivants de la communauté de Ouanaminthe, Dr Maismy Mary Fleurant et ing. Wideline Pierre  dans cette question de construction du canal de la Rivière massacre qui nous rappelle le massacre de 1937 soldé par 32 000 morts du côté des haïtiens.

Ulysse Jean Chenet
Coordonnateur général du Mouvement Point Final 

( 509) 4183 9811 / 4458 0309

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