Des journalistes exigent la libération de Jean Thony Lorthé
Crédit photo Mapou-infos
Des dizaines de journalistes ont parcouru plusieurs rues de la Capitale ce mardi 14 février dans le seul but d’exiger la libération du présentateur du journal « Rafwechi Memwa » de Radio Vision 2000 Jean Thony Lorthé kidnappé depuis deux semaines par des gangs armés réclamant une rançon de 200 mille dollars américains pour sa remise en liberté.
Partis de Pont- Morin, les manifestants ont longé l’Avenue Lamartinière où ils ont observé des arrêts devant les locaux du Ministère de la Culture et de la Communication et ceux du Ministère de la Justice et de la Sécurité Publique à l’avenue Charles Summer.
Sur tout le parcours ils se sont montrés offusqués par l’attitude laxiste et insensible des dirigeants devant le pourrissement du climat sécuritaire. Ils appellent à un sursaut général de la population pour contraindre ces derniers à prendre les mesures nécessaires pour enrayer le phénomène de l’insécurité sévissant dans le pays.
« Nous dénonçons le silence complice des responsables de l’État face aux actes d’insécurité, en particulier le kidnapping. Nous demandons au gouvernement de prendre des dispositions urgentes et efficaces pour faciliter la libération de Jean Tony Lorthé et ramener la paix dans tout le pays afin que les journalistes puissent vaquer normalement et librement à leurs occupations », a déclaré Jacques Desrosiers, Secrétaire Général de l’Association des Journalistes Haïtiens ( AJH).
Les hommes et femmes de la plume et du micro disent ne pas posséder les deux cent mille (200 000) dollars américains exigés par les ravisseurs de Lorthé.
Des militants de droits humains dont Marie Auguste Ducéna, responsable de programme au Réseau national de défense des droits humains ( RNDDH) et des activistes politiques étaient venus exprimer leur solidarité aux travailleurs de la presse.
Rappelons que c’est le 3 février dernier dans la zone de Laboule 12, à Pétion-Ville que Jean Tony Lorthé était enlevé en compagnie de deux de ses proches dont un frère. Les membres de la famille, aux abois, affirment avoir toutes les peines du monde à trouver la rançon exigée.
Source: Mapou-infos