Les hommes d’affaires Reynold Deeb, Gilbert Bigio et Sherif Abdallah sanctionnés par le Canada pour des activités criminelles en Haïti
La ministre des Affaires étrangères, l’honorable Mélanie Joly, a annoncé aujourd’hui que le Canada imposera des sanctions supplémentaires, en vertu du Règlement sur les mesures économiques spéciales visant Haïti, en réponse à la conduite inacceptable de membres de l’élite haïtienne qui apportent un soutien financier et opérationnel illicite à des gangs armés.
Ces dernières sanctions visent 3 membres très en vue de l’élite économique en Haïti — Gilbert Bigio, Reynol Deeb et Sherif Abdallah — et leur imposent une interdiction de transactions, ce qui aura pour effet de geler tout avoir qu’ils peuvent détenir au Canada.
Le Canada a des raisons de croire que ces personnes utilisent leur statut de membres très en vue de l’élite économique en Haïti pour protéger et permettre les activités illégales de gangs criminels armés, notamment par le blanchiment d’argent et d’autres actes de corruption.
Ces gangs et leurs partisans continuent de terroriser les populations vulnérables en Haïti en toute impunité et ils précipitent une crise humanitaire dans le pays, qui comprend la résurgence du choléra. Ils commettent également des actes de violence inqualifiables, notamment des violences sexuelles généralisées, à l’encontre des populations touchées et empêchent la prestation de services essentiels et l’acheminement d’aide humanitaire.
Les sanctions imposées par le Canada visent à faire pression sur les personnes responsables de la violence et de l'instabilité actuelles en Haïti. Ces personnes doivent cesser de fournir des fonds et des armes aux bandes criminelles en Haïti. Nous encourageons toutes les parties prenantes à soutenir de réels progrès vers un accord politique qui mènera à un dialogue inclusif et constructif, et à la fin de la crise actuelle. C'est la seule façon d'aider à créer l'environnement nécessaire pour un retour à la stabilité, à l'ordre public et à la démocratie en Haïti.