Haïti/Économie: Un budget de 267.5 milliards de gourdes approuvé pour l’exercice fiscal 2022-2023
Port-au-Prince, le 28 décembre 2022.- Ce budget adopté en Conseil des Ministres le 19 décembre dernier seront financé à hauteur de 78% à partir des ressources domestiques.
Cette nouvelle était attendue bien avant le début de l’exercice fiscal 2022-2023. C’est finalement en ce 28 décembre 2022 qu’elle est enfin arrivée. Le Gouvernement Haïtien vient d’adopter le budget initial de l’exercice fiscal 2022-2023, indique la direction générale du budget (DGB) dans un communiqué.
C’est un budget d’une enveloppe globale de HTG 267,500,000,000.
Le Ministre de l’Économie et des Finances a tenu à préciser que le fonds monétaire international promet de débloquer une aide estimée à 100 millions de dollars américains dans le cadre d’une fenêtre adressée à l’insécurité alimentaire. Ces fonds seront totalement versés au Ministère des Affaires Sociales et du Travail pour implémenter des programmes sociaux en faveur des plus vulnérables.
78% des voies et moyens du budget 2022-2023 proviennent des ressources domestiques réparties en Recettes Courantes (61.3%) ; Annulation dette FMI (0.5%) ; Autre Financement Interne des projets (1.6%) ; Bons du Trésor (3.1%) ; Institutions financières (emprunt BRH) (12.3%).
Insécurité alimentaire, sécurité, infrastructures publiques et production constituent les priorités du gouvernement dans le document, a fait savoir le grand argentier de la République . En ce sens , d’importantes ressources financières ont été octroyées aux ministères des Affaires Sociales, de la Justice, des Travaux publics et de l’Agriculture , a précisé le numéro un du MEF.
« Les ressources externes du budget (21,1%) sont constituées en support budgétaire (3.4%) et en dons & emprunts destinés au financement des programmes et projets (17.7%). Les dépenses projetées dans le budget 2022-2023 sont réparties d’une part en dépenses courantes (57.9%) qui comprennent les dépenses de personnel (29.4%), les dépenses de biens et services (18.7%), les quote-part et subventions (7.6%), et les intérêts de la dette (2.3%), et, d’autre part en dépenses de capital (42.1%), subdivisées en dépenses de programmes et de projets (29.6%), dépenses d’immobilisation (1.0%) et dépenses d’amortissement de la dette (11.4%) », précise le communiqué de la direction général du budget.
II importe de souligner qu’entre l’exercice fiscal écoulé et celui en cours, l’enveloppe budgétaire passe de 210 à 267.5 milliards de gourdes.
