Plusieurs syndicats de la compagnie Taïwanaise EVEREST APPAREL HAÏTI S.A dénoncent la résiliation illégale des contrats de plus 600 employés.
Au Parc industriel de Caracol dans le Nord-est, les syndicats ASSOCA, UTREA et SOHEA ont dénoncé la résiliation illégale des contrats de plus de six cents (600) employés de la compagnie Taïwanaise EVEREST APPAREL HAÏTI S.A. C'est ce qu'on peut lire dans une correspondance datée le 8 novembre dernier.
La correspondance se poursuit, le 11 octobre 2022, alors qu'on était dans une période de crise, de grèves répétées et suspension temporaire de contrats, la compagnie taïwanaise a décidé de mettre fin aux contrats de plus de six cents (600) employés d'une manière illégale uniquement en leur annonçant cela verbalement.
À cet effet, plusieurs responsables de syndicats qui ont toujours dénoncé avec forces leurs dérives ainsi que des femmes enceintes de plus six (6) mois se voient aussi leurs contrats ont été résiliés, alors que le code du travail en son article 320 prévoit des indemnités de congé de maternité et que ses femmes devraient recevoir.
Par ailleurs, les syndicalistes ont dénoncé le silence des responsables du ministère des Affaires sociales et du travail de Fort-Liberté qui avaient déjà été notifiés de cette situation. Malgré tout, nous avions demandé une conciliation pour protéger les ouvriers sans espoir, comme l'indiqué l'article 43 du code du travail haïtien, conclut la correspondance.
Face à cette situation, les syndicalistes de la compagnie Taïwanaise EVEREST APPAREL HAÏTI S.A ont alerté la primature, l'ambassade de Taïwan, l'ambassade des États-Unis, l'ambassade du Canada, USAID, OIT pour ne citer que ceux-là.
Ernest Léandre, Doudy Francisco Saint Ange et Roslin Etienne, respectivement représentants des syndicats ASSOCA, UTREA et SOHEA sont les signataires de cette correspondance.
Par Slande JOSEPH / Explosion Infos