Le réseau national de défense des droits humains (RNDDH), pas moins de dix-neuf (19) journalistes ont été assassines ou blessés de janvier à octobre 2022.
Port-au-Prince, vendredi 3 novembre 2022– La liste des journalistes assassinés en Haïti en 2022 est longue.
Selon le réseau national de défense des droits humains (RNDDH), pas moins de dix-neuf (19) journalistes ont été assassines ou blessés de janvier à octobre 2022.
battu par des agents de l’UDMO, à coups de bottes et de fusils ; Jean-Marc Jean, journaliste du média en ligne JJM Info. Il a reçu plusieurs coups de fusils à la tête.
Pour sa part, Pierre Paul Jean Yvon Exalus a été atteint d’une balle à la cuisse droite. Il est l’un des responsables de BASE 47, selon le communiqué.
Le RNDDH informe que dans la soirée du 30 octobre 2022, Robeste DIMANCHE a été invité à rentrer chez lui.
Cependant, le 31 octobre 2022, les corps sans vie de Ezéchiel Paul, Enock Merizier, James Mondesir, Andy Morisseau et Dieupuissant Oestil ont été retrouvés à Tabarre 43. Ils ont tous été exécutés, selon l’organisation des droits humains.
Le RNDDH dit constater que l’institution policière n’a partagé aucune information relative à la disparition forcée suivie de l’exécution sommaire de ces personnes. Ce n’est d’ailleurs que le 30 octobre 2022, tard après l’assassinat du journaliste Romelson Vilsaint que la PNH a annoncé ouvrir une enquête sur les événements du jour exclusivement.’’
Le RNDDH juge regrettable que le service de communication de la PNH ne fonctionne que pour faire de la propagande pour l’institution.
‘‘Il reste désespérément muet lors des bavures policières, lors des interventions punitives de la PNH ou lorsque des agents de la PNH sont impliqués dans des actes de répression et de violation des droits humains à l’encontre de la population’’, souligne le RNDDH.
Le RNDDH dit ‘‘condamner avec la dernière rigueur la disparition forcée suivi de l’exécution sommaire de Ezéchiel PAUL, Enock Merizier, James Mondesir, Andy Morisseau et Dieupuissant Orestil ainsi que l’exécution dans l’enceinte-même du commissariat de Delmas 33, de Romelson Vilsaint et la blessure par balles de plusieurs autres personnes qui se trouvaient sur les lieux.’’
L’organisation estime que ‘‘ces faits doivent être sévèrement punis. Conséquemment, il enjoint la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ) et l’Inspection Générale de la PNH à diligenter une enquête ; il encourage la communication de leurs conclusions à la juridiction répressive, pour que tous les agents fautifs sans exception, soient jugés et condamnés selon le vœu de la Loi.’’