Depuis bien des temps, les prix des produits alimentaires notamment ceux qui constituent l’alimentation de base de la majorité de gens connaissent une hausse des prix. Étant donné que tous les produits de la cuisine haïtienne sont à la hausse, les citoyens avouent qu'ils éprouvent beaucoup de peine à se nourrir ces temps-ci.
OuanamintheNord-Est, ce dimanche 21 août 2022--Les prix des produits alimentaires dans le métropole du Nord-Est (Fort-Liberté)/ Ferier, Trou-du-Nord, Mont-Organisé, Ouanaminthe et les Perches .... Le prix d’un sac de riz de 25 kg se vend entre 2500 à 3500 gourdes. Pourtant le 16 juillet 2021, Celui de 15 kg, son prix était varié entre 1750 à 2200 gourdes. Un gallon l'huile ça dépend 450 gourdes 750 gourdes. La marmite de pois noir 350 gourdes 550 gourdes. Un sachet spaghetti 510 gourdes 930 gourdes. Le prix d'un sac de charbon 1800 gourdes 3000 gourdes.
À Ouanaminthe le prix le sur le marché d’une petite marmite de riz coûte entre 80 à 90 gourdes. Quant à la grosse marmite, son prix s’élève entre 1050 à 1030 gourdes pour ce vendredi 19 août 2022, Auprès des marchandes dans le marché communal, un gallon d’huile coûte entre 1450 à 1500 gourdes, alors qu’il se vendait antérieurement à 600 gourdes. Pour un sachet de spaghetti 1050 gourdes, une marmite sel de cuisine coûtait 200 gourdes.
À Trou-du Nord / Caracol et St- Suzanne selon les données recueillies auprès de certains commerçants et acheteurs, les prix des produits n’ont pas une large différence. Pour se procurer d’un sac de riz, il vous faut 1750 gourdes et le demi sac de riz coûte 3750 gourdes minimum, une grosse marmite de haricot noir coûte actuellement 210 gourdes au marché. Et quant au maïs, petit-mil et du blé, la grosse marmite se vend respectivement à 550 à 560 et 370 gourdes dans le marché, un demi gallon d'huile 550 gourdes et le gallon 1010 gourdes.
À Capotille/ Mont-Organisé et Carice Pour une marmite de sucre crème, l acheteur doit à sa possession 670 gourdes, a-t-on informé. Aussi, les informations recueillies font croire qu’une boîte de lait coûte chacune entre 50 à 75 gourdes (selon la marque).
La marmite de pois noir coûte 1000 gourdes, une marmite de riz 550 gourdes et le sac de riz 3750 gourdes, un gallon d'huile 800 gourdes. Le prix d’un sac de charbon se situe entre 1000 à 2500 gourdes.
Interroger par journal explosioninfo ▪︎les nordésiens et Nordésiennes sur les prix de ces produits affirment que cette situation est présentée à cause de l’incapacité des dirigeants haïtiens à prendre de bonnes décisions économiques et l'insécurité qui établit dans le pays. Ils mentionnent par ailleurs que cette flambée des prix des aliments de base aura un impact négatif dans le pays, surtout sur le plan sécuritaire. À cet effet, ils appellent à une action urgente de la part des autorités centrales, afin d’atténuer les impacts.
Une dame interviewée confie au journal Explosioninfo: ▪︎《J'ai 2 jours sans nourriture et assoiffée. J ai trouvé un bon samaritain qui me fait un cadeau de 100 gourdes. Je suis venue au marché avec les 100G reçues, mais je ne trouve rien à acheter à cause que les prix de tous les produits de premières nécessités augmentent. Je suis obligée de rentrer chez moi pour mourir de faim.
Quoi faire ? Je ne trouve rien à manger... Voyons comment l'État ne fait rien pour que les gens aient au moins quelque chose à manger》.
La Constitution haitienne du 29 Mars 1987 stipule dans son article 19: "l'Etat a l'obligation de garantir le droit à la vie, à la santé au respect de la personne humaine, à tous les citoyens sans distinction.
Dans tous les pays du monde, un gouvernement est appelé à prendre des décisions politiques en faveur de la population et à veiller aussi au bon fonctionnement du pays. En Haïti, le constat s’avère triste. Vu cette descente aux enfers du pays, on se demande que font les dirigeants haïtiens.
En plein 21e siècle, des gens crient de ne pas pouvoir manger dans ce département géographique.
Une intervention rapide de l'État est nécessaire dans cette situation critique pour les personnes dont la plupart sont migrées vers le département du Nord-Est.
Rien n’indique que la situation va s’améliorer dans les prochains jours. l'opposition et le pouvoir en place, tirant le code. Serait le combat que ces derniers prétendent livrer au nom du peuple haïtien que la satisfaction des besoins de base de la population resté toujours au second, troisième ou dernier plan ?
