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Ouanaminthe Nord-Est, ce mercredi 6 avril 2022, la population se crève de faim à cause de la hausse des prix des produits alimentaires dans les marchés informels du Département du Nord-Est.
Une dame interviewée, confie au journal Explosion-infos:"J'ai passé deux (2) jours sans nourriture. Je trouve un bon samaritain qui me donne 70 gourdes. Je viens au marché avec, mais je ne trouve rien à acheter à cause de la flambée des prix de tous les produits de premières nécessités. Je suis obligée de rentrer chez moi en se résignant à mourir de faim. Que faire ?"Se désole-t-elle. "Je ne trouve rien à manger... Voyons comment l'État ne fait rien pour que les gens aient au moins quelque chose à manger."
En effet,Les prix des produits alimentaires notamment ceux qui constituent l’alimentation de base de la majorité de population connaissent une hausse exorbitante de prix sur le marché. Étant donné que tous les produits de la cuisine haïtienne sont à la hausse, les citoyens avouent qu'ils éprouvent beaucoup de peine à se nourrir ces temps-ci.
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Les prix des produits alimentaires dans le chef-lieu du Nord-Est (Fort-Liberté) et ses environs ( Ferrier, les perches,etc.) ne cessent de gripper. Anisi,le prix d’un sac de riz de 25 kg se vend entre 2500 à 2800 gourdes. Pourtant le 25 mars 2022, Celui de 15 kg, son prix varie entre 2100 à 2500 gourdes. Un gallon l'huile ça dépend de la marque et de la zone varie entre 600 gourdes 700 gourdes. La marmite de pois noir (environ 1kg) se vend entre 450 gourdes et 550 gourdes. Un sachet spaghetti, entre 550 gourdes à 570 gourdes. Le prix d'un sac varie de charbon 2200 gourdes à 3000 gourdes.
À Ouanaminthe,particulièrement, le prix sur d’une petite marmite de riz coûte entre 65 à 70 gourdes sur le marché. Quant à la grosse marmite, son prix s’élève entre 500 à 510 gourdes, tandis que ce Vendredi 25 Mars 2022, elle coutait 370 gourdes. Auprès des marchandes dans ledit marché, un gallon l’huile coûte entre 900 à 950 gourdes, alors qu’il se vendait antérieurement à 730 gourdes. Pour un sachet de spaghetti 650 gourdes, une marmite de sel de cuisine coûtait 210 gourdes.
À Trou-du Nord ,Caracol et St-Suzanne selon les données recueillies auprès de certains commerçants et acheteurs, les prix des produits n’ont pas faire une large différence. Pour se procurer d’un sac de riz de 3 marmites et demie, il vous faut 1460 gourdes et celui de 7 marmites coûte 2750 gourdes minimum.Une grosse marmite de haricot noir coûte actuellement 970 gourdes au marché. Et quant au maïs, petit-mil et blé, la grosse marmite se vend respectivement à 450, 660 et 470 gourdes. Un demi gallon l'huile coûte 600 gourdes et le gallon 900 gourdes.
À Capotille/ Mon-oganize et Carice Pour une marmite sucre crème, une personne doit avoir en sa possession 420 gourdes, a-t-on informé. Aussi, les informations recueillies font croire qu’une boite de lait coûte chacune entre 60à 75 gourdes (selon la marque).
Le marmite poids noir 950 gourdes, une marmite le riz 450 gourdes et le sac de riz 2750 gourdes, un gallon l'huile 1020 gourdes. Le prix d’un sac de charbon se situe entre 2700 à 2750 gourdes.
Ce constat est valable pour tous les autres produits du panier alimentaire. Le pouvoir d’achat de la population diminue considérablement. En attendant le prochain rapport de la CNSA, il y a lieu d’anticiper une augmentation de la proportion des haïtiens en situation d’insécurité alimentaire. Considérant que le panier alimentaire haïtien est composé majoritairement des produits importés, il faut croire que la population rurale sera la plus affectée.
Interroger par le journal sur les prix de ces produits, des citoyens et citoyennes du Nord-Est affirment que cette situation s'est présentée à cause de l’incapacité des dirigeants haïtiens à prendre de bonnes décisions économiques,sans compter l'insécurité qui bat son plein dans le pays depuis quelques temps. Ils mentionnent par ailleurs que cette flambée des prix des aliments de base a un impact négatif dans le pays, surtout sur le plan sécuritaire. À cet effet, ils appellent à une action urgente de la part des autorités centrales, afin d’atténuer les impacts.
Il faut souligner que la Constitution haitienne du 29 Mars 1987 stipule dans son article 19: "l'Etat a l'obligation de garantir le droit à la vie, à la santé au respect de la personne humaine, à tous les citoyens sans distinction."
Dans tous les pays du monde, un gouvernement est appelé à prendre des décisions politiques en faveur de la population et à veiller aussi au bon fonctionnement du pays. En Haïti, le constat s'est avéré très triste. Vu cette descente aux enfers du pays, on se demande que font les dirigeants haïtiens?
En plein 21e siècle, des gens crient de ne pas pouvoir manger a leur faim. A ce contexte,une intervention rapide de l'État est nécessaire dans cette situation critique pour les personnes dont la plupart sont des migrées du département du Nord-Est. Cenpendant,rien n’indique que la situation va s’améliorer dans les prochains jours. l'opposition et le pouvoir en place, tirant sur la corde sans relâche.
Serait-il lecombat que ces derniers prétendent livrer au nom du peuple haïtien que la satisfaction de leurs besoins de base soit toujours reléguée au second ,au troisième ou dernier plan dans les négociations politiques ?
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