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Par : Valéry FELIX
Une situation de panique, régnant sur le tronçon, Quartier-Morin/Cap-Haïtien, tôt de la matinée du mercredi 9 février, où les instigateurs de ce mouvement demeurent jusqu'à présent inconnu, a provoqué une peur généralisée au niveau de la population. Afin de permettre une reprise à la normale, des agents de l'Unité Départementale de Maintien d'Ordre (UDMO) et ceux du Service Départemental de la Police Judiciaire (SDPJ) de la Police Nationale d'Haïti (PNH) ont dû intervenir.
Au cours de leur intervention, une maison située à proximité du village galman dupla, plusieurs objets dont des motocyclettes ont été incendié ainsi que la saisie de 2500 dollars américain, 50 000 gourdes, un freezer et bien d'autres choses ont été emporté selon les déclarations du propriétaire de la maison détruite, Luc Kenson Marcelin.
La victime qualifie cette action comme étant un complot monté de toute pièce par certains activistes politiques de la commune de Quartier-Morin visant son arrestation sans cité de nom. En outre, il a fait savoir que les agents de l'ordre ont pris comme pretexte la situation de panique qui sévit dans la zone pour poser l'acte juger suspecte et commandité en se déchargeant de cette affaire toujours selon ses propos.
"Pandan mwen leve, m aprann rout Katye Moren / Okap la te bloke depi vè 3 zè nan maten. M pa konn kisa ki te koz blokaj la. Aprè m fin wè sa, m rete lakay mwen ansanm ak plizyè lòt bòs kite vin fè yon travay pou mwen. Pandan nou chita, nou wè ajan UDMO ak SDPJ anvayi lakou a epi tire, fouye kay la aprè mete dife nan kay la," a déclaré, Luc Kenson Marcelin, au micro des journalistes dont Gazette Haïti.
Contactés par la suite, par la direction du journal Gazette Haïti, les responsables policières de la Direction Départementale du Nord (DDN) n'ont pas repondu aux différentes tentatives de la rédaction du JGH.
Par ailleurs, exigeant des explications de la part des responsables de la PNH, Luc Kenson Marcelin, a d'un autre côté déclaré qu'il n'est jamais été fait objet d'aucun reproche de la part des autorités justiciaires haïtien et de l'institution policière juste avant cet incident.
"Mwen pa janm konn gen problèm ak la jistis ansanm ak la polis. Se premye fwa sa rive m. Se pou fasonm viv ak moun zòn nan kòm jèn ki deranje yon lòt group epi monte plan sa kont mwen epi fè la polis bwile kay mwen," a t-il conclut en criant justice et réparation.
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