PAR : Peral R. Jean Baptiste
Quand dans le champ journalistique (radio, telรฉ et media en ligne) tout ce qui prรฉdomine n'est rien qu'une logique de mercantilisation/marchandisation, et que mรชme les rรจgles morales ne tiennent plus, en tant qu'adepte de la tradition ancestrale Africaine, source de sagesse d'oรน nous sommes issu, je me demande si au cours des dรฉcennies il n'avait pas eu de changement radical dans notre ADN, de mรชme que tous les dignes fils et filles de nos valeureux ancรชtres doivent certainement s'inquiรฉter de l'avenir pรฉrilleux de nos valeurs, mรชme si de mon point de vue, bien sรปr qu'une minoritรฉ de journalistes ont choisi de garder fiรจrement leur dignitรฉ.
Ainsi, mon discours lucide mais rรฉpugnant et dรฉloyal envers la presse que je ne cesse de traiter de "๐ฝ๐ฟ๐ฒ๐๐๐ฒ ๐ด๐ฎ๐ป๐๐ด๐๐ฒ́๐ฟ๐ถ๐ฒ๐ป๐ป๐ฒ" dรฉpuis plusieurs annรฉes maintenant, n'est en aucun cas un manque de respect envers un journaliste en particulier ou un travailleur de la presse. C'est de prรฉfรฉrence un service rendu ร ce secteur qui est combien important, mais qui ne s'y rend pas compte, dans une sociรฉtรฉ en quรชte de ses valeurs traditionnelles, valeurs pour lesquelles la presse devrait รชtre un outil de promotion pour qu'effectivement on parvient ร la construction d'une sociรฉtรฉ qui se solidifie avec ses idรฉaux dignes d'un peuple qui a changรฉ le destin du monde esclavagiste, une sociรฉtรฉ qui aujourd'hui cherche ร se dรฉbarasser des maux causรฉs par la mauvaise gouvernance. Et c'est aussi une mise en garde aux plus jeunes des journalistes qui n'ont pas encore souillรฉ leur rรฉputation, afin de leur dire que de nos jours, les choses ont changรฉ et que nous autres, contrairement aux auditeurs d'autres fois, nous avons le pouvoir aujourd'hui d'entrer en guerre et d'avilir avec preuve ร l'appui, ceux d'entre eux qui ne se respectent pas et qui sans gรชne, enchainent les menaces ร l'endroit des membres de la sociรฉtรฉ, surtout les personalitรฉs d'une grande notoriรฉtรฉ publique, en vu de les ranรงonner. Tout รงa, avec leurs micros comme outil, et en apuyant sur leur soi-disant notoriรฉtรฉ dans le secteur.
Ils sont nombreux, dans la bande de braqueurs classiques. Et c'est pour cela qu'ils ont cru qu'ils ont une arme redoutable et qu'ils peuvent attaquer en legion. Ceci, tout en oubliant qu'ils peuvent รชtre contre attaquer puisque le mรฉchant oublie toujours un dรฉtail qui lui sera fatal en retour. On a ce detail lร , on dirait mรชme plusieurs de ces petits details. *Game over*.
Fini, cette affaire de *"si entรจl pa negosye ak mwen, map map bay li bwa. Ebyen bay bwa mesye dam!".*
Bien que ce mode opรฉratoire est rรฉconnu pour un appel de pied, je vous en supplie, rendez service ร la sociรฉtรฉ qui a tant besoin de choses et de gestes positives et patriotiques pour rรฉhausser la dignitรฉ un peu embourbรฉe, de la famille haรฏtienne, et pour d'autre part enclencher le processus de mis ร nu des braqueurs ร soulier. Autrement dit, des jounalistes qui se regroupent en coalition d'รฉlite (sniper de media), et qui s'en servent de leurs micros pour faire des bracages ondulatoires en sรฉries.
La donation doit rester une courtoisie, mais non une obligation que l'on fait payer par des calomnies mรฉdiatiques si cela ne parvient pas ร rรฉaliser aux heures voulues comme vous l'avez souhaitรฉ. Le pays est certainement apauvri, mais on peut encore sauvegarder les valeurs traditionnelles et dรฉontologiques. Jamais, ces valeurs ne doivent pas รชtre disparues, ce sont les journalistes souillรฉs qui doivent laisser les medias pour aller braquer ailleurs et de finir en prison. C'est rรฉpugnant d'รชtre pauvre et sans dignitรฉ en mรชme temps.
Sans faire de la leรงon ร quiconque, encore moins ร quelqu'un qui se dit professionnel dans un domaine quelconque, un journaliste est loin d'รชtre un "๐ฏ๐ฎ๐ป๐ฑ๐ถ ๐ป๐ฎ๐ป ๐ด๐ฟ๐ฎ๐ป ๐ฐ๐ต๐ฒ๐บ๐ถ๐ป", un delinquant que seules ses folies sont ses limites dans une ambiance oรน la menace est devenu chose acceptable, et รชtre journaliste spรฉcialisรฉ en "๐ฏ๐ฟ๐ฎ๐พ๐๐ฎ๐ด๐ฒ" est devenu respectable.
Un journaliste est avant tout un professionel au rang des cadres qu'on a reconnu pour tel dans notre sociรฉtรฉ, et qui doit รชtre au service d'une communautรฉ, d'une nation tout entiรจre en respectant certaines rรจgles, et non au service de ses folies et de sa poche tout en fixant des objectifs au de-lร des normes morales. C'est tout ce dont je sais. Sur ce, j'invite chaque amis exerรงant ce noble mรฉtier, ร faire un choix rationnel face ร la sociรฉte de consommation.
Et pour finir, j'adresse mes plus profonds respects aux amis honnรชtes et intรจgres de la presse. Car, d'une certaine maniรจre, je sais que mes propos ร l'endroit des journalistes leur ont rendu malheureux. Surtout ceux qui arrivent encore aujoud'hui ร prรฉserver leur dignitรฉ malgrรฉ les conditions de sous-traitances et humiliantes imposรฉes aux employรฉs de ce secteur, dans une rรฉalitรฉ inflationnaire ร croissance exponentielle, et oรน la vie est au jour le jour.
Cependant, etant bien informรฉ et documentรฉ de certains faits que jusqu'ici, par respect, je ne me permets pas de relater dans mon texte, je reste en rรฉserve pour discuter avec quiconque voulant jouer ร la dรฉfensive, avant que je crie au scandal et de les les รฉtaller sur la voie publique, avec le support bien entendu de certains victimes et tรฉmoins. Ceci n'est en aucun cas une menace. Ce pendant, la prudence est de mise, car c'est le conseil le plus salutaire que je puisse procurer aux braqueurs classiques, en publiant cette toute premiรจre piรจce du puzzle.
"Vas-y mollo". La deuxiรจme piรจce pourrait รชtre fatale.
Comprendra qui pourra.
