Par: CERSINE Villardouin
Cap-haiten 14 Octobre 2021 --- Le commissaire du gouvernement près du Tribunal de Première Instance du Cap-Haïtien M. Richemont Florival a indiqué qu'à partir du mercredi 13 octobre 2021, la police et la justice vont posséder à l arrêstation de tous ceux qui vendent de l'essence dans les rues de la ville du Cap-Haïtien. Nous n'allons pas tolérer ces personnes là .
Le commissaire du gouvernement a déclaré qu'il n'y aura pas plus de 6 jours de prison et 5 000 gourdes d'une amende.
Tous ceux qui seront arrêtés en vendant de l'essence dans la rue devront écoper une amende de 6 mois de prison, jusqu'à 5 ans de prison et de 25 000 gourdes à 100 000 gourdes comme amende a-t-il dit !
M. Richemont a indiqué que désormais tous ceux qui sont arrêtés par la police, ce sont ceux qui vendent de l'essence au sol dans des gallons qui seront jugés normalement et qu'aucune autorité ne prendra de mesures pour les libérer.
Le chef du parquet du Cap-Haïtien a pointé du doigt à des pompus et des propriétaires des pompes qu ils seraient les véritables bénéficiaires du trafic de marché noir. Il exige que toutes les stations de service vendent en même temps pour éviter les pénuries. C'est une loi depuis que le président Dumarsais Estimé depuis 1946 a voulu montrer la disposition légale que la loi lui donne pour agir.
Richemont Florival précise que la plus grosse sanction dans les poursuites publiques sera toujours de lutter contre le trafic sur les marchés noirs.
M. Richemont Florival ce que font avec les gaz saisi après les opérations .
Le commissaire Richemond a déclaré que la police et d'autres bureaux de l'État avaient été chargés de servir.
La vente clandestine de la gazoline représente un danger pour la population. C'est une anomalie la façon dont certaines stations d'essence vendent ce produit à des particuliers. Cela représente un acte criminel et ils paieront pour cela », confie le commissaire Richemont Florival.
La rareté du gaz et le marché noir génèrent pas mal d'autres problèmes. D'un côté les chauffeurs qui se plaignent de la baisse du trafic, des dommages causés aux moteurs par le carburant acheté dans les rues; d'un autre côté les passagers qui estiment trop élevés les ajustements des prix des trajets.
Pour l'instant, dans les départements du Nord et Nord-Est le gallon de gazoline se vend en plein air à plus de 750 gourdes. Plusieurs propriétaires de restaurants et clubs sont obligés de fermer très tôt les soirs faute d'énergie. Des parents qui envoient leurs enfants à l'école disent être dans la tourmente face au coût élevé des trajets en taxi qui dérange beaucoup.
Explosioninfo c'est la une de l'actualité dans le département du Nord-Est.
