Hausse des prix des produits alimentaires dans les marchés informels dans le Département du Nord-Est.
Par CERSINE Villardouin
19 avril 2021 11 h 00 am
Depuis bien des temps, les prix des produits alimentaires notamment ceux qui constituent l’alimentation de base de la majorité de gens connaissent une hausse des prix. Étant donné que tous les produits de la cuisine haïtienne sont à la hausse, les citoyens avouent qu'ils éprouvent beaucoup de peine à se nourrir ces temps-ci.
Les prix des produits alimentaires dans le métropole du Nord-Est (Fort-liberté)/ Ferier, et au perches , le prix d’un sac de riz de 25 kg se vend entre 2200 à 2500 gourdes. Pourtant le 16 avril 2021, Celui de 15 kg, son prix varie entre 1400 à 1500 gourdes. Un gallon l'huile ça dépend 450 gourdes 650 gourdes. Le marmite poids noir 350 gourdes 365 gourdes. Un sachet spaghetti 510 gourdes 530 gourdes. Le prix d'un sac de charbon 1800 gourdes 2000 gourdes.
À Ouanaminthe le prix le sur le marche d’une petite marmite de riz coûte entre 65 à 70 gourdes. Quant à la grosse marmite, son prix s’élève entre 350 à 400 gourdes pour ce vendredi avril 2021. elle coutait 300 gourdes. Auprès des marchandes dans ledit marché, un gallon l’huile coûte entre 750 à 850 gourdes, alors qu’il se vendait antérieurement à 600 gourdes. Pour un sachet de spaghetti 500 gourdes, une marmite sel cuisine coûtait 170 gourdes.
À Trou-du Nord / Caracol et St- suzanne selon les données recueillies auprès de certains commerçants et acheteurs, les prix des produits n’ont pas une large différence. Pour se procurer d’un sac de riz de, il vous faut 1260 gourdes et le demi sac de riz coûte 2530 gourdes minimum, une grosse marmite de haricot noir coûte actuellement 870 gourdes au marché. Et quant au maïs, petit-mil et blé, la grosse marmite se vend respectivement à 350, 560 et 370 gourdes dans le marché, un demi gallon l'huile 400 gourdes et le gallon 800 gourdes.
À Capotille/ Mon-oganize et Carice Pour une marmite sucre crème, une personne doit en sa possession 370 gourdes, a-t-on informé. Aussi, les informations recueillies font croire qu’une boite de lait coûte chacune entre 50 à 55 gourdes (selon la marque).
Le marmite poids noir 800 gourdes, une marmite le riz 350 gourdes et le sac de riz 2200 gourdes, un gallon l'huile 800 gourdes. Le prix d’un sac de charbon se situe entre 2000 à 2500 gourdes.
Ce constat est valable pour tous les autres produits du panier alimentaire. Le pouvoir d’achat de la population diminue. En attendant le prochain rapport de la CNSA, il y a lieu d’anticiper une augmentation de la proportion des Haïtiens en situation d’insécurité alimentaire. Considérant que le panier alimentaire est composé majoritairement des produits importés, il faut croire que la population rurale sera la plus affectée.
Interroger, les nordesiens et Nord’esienne sur les prix de ces produits, des citoyens et citoyennes affirment que cette situation est présentée à cause de l’incapacité des dirigeants haïtiens à prendre de bonnes décisions économiques et l'insécurité qui établit dans le pays. Ils mentionnent par ailleurs que cette flambée des prix des aliments de base aura un impact négatif dans le pays, surtout sur le plan sécuritaire. À cet effet, ils appellent à une action urgente de la part des autorités centrales, afin d’atténuer les impacts.
Une dame interviewée confie au journal Explosion-infos: *J'ai 2 jours sans nourriture. Je trouve un bon samaritain qui me fait un cadeau de 50 gourdes. Je viens au marché avec mais je ne trouve rien à acheter à cause que les prix de tous les produits de premières nécessités augmentent. Je suis obligée de rentrer chez moi pour mourir de faim. Que faire ? Je ne trouve rien à manger... Voyons comment l'État ne fait rien pour que les gens aient au moins quelque chose à manger."
La Constitution haitienne du 29 Mars 1987 stipule dans son article 19: "l'Etat a l'obligation de garantir le droit à la vie, à la santé au respect de la personne humaine, à tous les citoyens sans distinction."
Dans tous les pays du monde, un gouvernement est appelé à prendre des décisions politiques en faveur de la population et à veiller aussi au bon fonctionnement du pays. En Haïti, le constat s’avère triste. Vu cette descente aux enfers du pays, on se demande que font les dirigeants haïtiens.
En plein 21e siècle, des gens crient de ne pas pouvoir manger dans ce département géographique.
Une intervention rapide de l'État est nécessaire dans cette situation critique pour les personnes dont la plupart sont migrées vers le département du Nord-Est.
Rien n’indique que la situation va s’améliorer dans les prochains jours. l'opposition et le pouvoir en place, tirant le code. Serait le combat que ces derniers prétendent livrer au nom du peuple haïtien que la satisfaction des besoins de base de la population resté toujours au second troisième ou dernier plan ?
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